JingPad A1

La JingPad A1 est avant tout une belle tablette. Sur le papier, ses caractéristiques sont alléchantes avec un grand écran de 11 pouces de diagonale affichant une définition de 2368*1728. Une densité de 266 pixels par pouce en 4:3 qui offrira une belle surface de travail. Les bords de l’écran sont assez fins en largeur, un peu plus épais en hauteur, ce qui donne un ratio écran/corps de 90%. Enfin, la dalle est certifiée à 109% NTSC, ce qui devrait donner des couleurs très acceptables.

La dalle est évidemment tactile, capacitive avec 10 points de contact mais elle supporte également les stylets actifs avec 4096 niveaux de pression. Sous l’écran, le JingPad A1 propose un SoC ARM à 8 cœurs dont 4 CPU Cortex-A75 à 2 GHz pour la grande partie et 4 CPU Cortex-A55 à 1,8 GHz pour la petite partie. Le tout est assemblé avec un GPU PowerVR GM9446 à 800 MHz. Cette solution est associée à 6 Go de RAM et 128 Go de stockage. Des composants suffisants pour faire tourner la distribution Linux JingOS.

C’est une différence majeure avec le reste de l’industrie, qui offre un choix de solutions iPadOS, Android ou Windows. La distribution Linux ouvrira la porte à tous les types d’utilisation mais pas forcément aux applications conçues pour le tactile. Certains outils Linux auront du mal à se passer d’un clavier et la marque proposera en option une solution avec 6 rangées de touches et un pavé tactile. Notez toutefois que certaines applications Android seront effectivement compatibles avec la tablette.

En plus d’un module Wifi classique – non détaillé – la tablette devrait recevoir une option modem dans le courant de l’année. La JingPad A1 embarquera une batterie de 8000 mAh dont l’autonomie n’a pas été communiquée. Deux capteurs photo sont présents avec un module de 8 mégapixels en façade et un autre de 16 mégapixels à l’arrière de l’appareil. La tablette a une épaisseur de 6,7 mm et pèse 500 grammes. Les dimensions en largeur et en hauteur ne sont pas indiquées.

Un produit à suivre, vous pouvez aller sur leur site internet et/ou vous inscrire à leur liste de diffusion, mais il faut comprendre le logiciel. Ce n’est pas et ne sera jamais un appareil grand public. Si vous recherchez une tablette capable de faire tourner des applications spécifiques et des programmes issus du monde Linux, cette proposition devrait vous intéresser. Mais si vous êtes à la recherche d’un modèle grand public, ce JingPad A1 n’est clairement pas fait pour vous. Outre l’instabilité du monde Android – la tablette ne sera pas certifiée par Google et les applications peuvent nécessiter quelque chose que la tablette ne sera pas en mesure de fournir du jour au lendemain – l’ergonomie générale des applications nécessitera souvent l’utilisation d’un clavier pour être utilisable.